Des piétons "délibérément percutés" à Dijon : des motivations floues
Il faut examiner la violence de cette agression. En l'espace de quinze minutes, aux alentours de 20h, l'homme a fauché onze personnes, dans cinq endroits de Dijon, visiblement décidé à laisser le maximum de victimes sur son passage. Il a aussitôt été interpellé par la police et placé en garde à vue. Il était "connu des services de police pour des faits de délinquance de droit commun, plutôt anciens " a indiqué sur France Info le porte-parole du ministère de l'Intérieur. Il a confirmé qu'un "certain nombre de témoignages font état du fait qu'il aurait crié Il aurait crié Allahu Akbar. D'autres disent qu'il aurait revendiqué son geste au nom des enfants de Palestine, tout cela est assez confus".
Des antécédents psychiatriques
"Parmi les hypothèses, il y a des antécédents psychiatriques que nous sommes en train de vérifier " a expliqué François Rochebrune, le sous-préfet de région. Il aurait été soigné en psychiatrie à la Chartreuse. "C'est ce qu'il a signalé pendant son audition". Et il insiste : "Il a percuté volontairement les patients. C'est clair. Ce n'était pas la vitesse. Il n'était pas pris en chasse".
Cette affaire intervient au lendemain de l'agression de policiers au commissariat de Joué-lès-Tours, en Indre-et-Loire. Mais à ce stade de l'enquête, "il est trop tôt pour faire un rapprochement " entre ces deux affaires, a insisté Pierre-Henry Brandet.
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