Attaque de la mosquée de Bayonne : Macron condamne une "attaque odieuse" et s'engage à "protéger nos compatriotes de confession musulmane"

Article rédigé par Raphaël Godet, Benoît Jourdain
France Télévisions
Publié Mis à jour
Des officiers de police devant la mosquée de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) le 28 octobre 2019.  (GAIZKA IROZ / AFP)

Un tireur a gravement blessé par balles deux personnes devant le lieu de culte, lundi. Un homme de 84 ans, ancien candidat du Front national à une élection locale, a été interpellé.

Ce qu'il faut savoir

"La République ne tolérera jamais la haine" : Emmanuel Macron a réagi, sur Twitter, à l'attaque perpétrée devant la mosquée de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), où un homme a ouvert le feu et gravement blessé deux personnes, lundi 28 octobre. Selon la préfecture, les victimes l'avaient surpris en train de tenter d'incendier la porte du lieu de culte. "Tout sera mis en œuvre pour punir les auteurs et protéger nos compatriotes de confession musulmane", promet le président de la République.

 Laurent Nunez à Bayonne. Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur s'est rendu sur place pour échanger avec les fidèles et le président de la mosquée, avant de rencontrer les policiers qui sont intervenus.

Le tireur arrêté. La préfecture a annoncé que l'auteur des tirs avait été rapidement interpellé à son domicile. Selon France Bleu Pays basque, il a alors tenté d'utiliser son pistolet avant d'être désarmé par un policier. Une bouteille de gaz a également été retrouvée dans son véhicule. Selon France Télévisions et France Bleu, il s'agit d'un retraité de 84 ans, Claude S., qui n'a pas d'antécédents judiciaires. Selon France Télévisions, il a reconnu les faits auprès des policiers, mais on ignore encore ses motivations.

Un ancien candidat du FN. Le Rassemblement national a confirmé dans un communiqué que le tireur avait été candidat du parti, sous son ancien nom, lors des élections départementales de 2015. Il avait depuis été écarté en raison de "propos jugés contraires à l'esprit et à la ligne politique" du RN. Lundi soir, Marine Le Pen a dénoncé un "acte inqualifiable absolument contraire à toutes les valeurs portées par [son] mouvement."

 Deux victimes hospitalisées. Deux hommes de 74 et 78 ans ont été touchés par balles et "gravement blessées", a indiqué la préfecture. Ils sont actuellement hospitalisés à l'hôpital de Bayonne.