Infirmière tuée au CHU de Reims : le suspect mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire, annonce le parquet
Ce qu'il faut savoir
L'homme suspecté d'avoir tué une infirmière au CHU de Reims (Marne) a été mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire, a annoncé mercredi 24 mai le parquet. Il a déclaré "à plusieurs reprises aux fonctionnaires de police en vouloir au milieu hospitalier, indiquant avoir été maltraité depuis plusieurs années par le milieu psychiatrique", avait précisé le procureur de la République de Reims, Matthieu Bourrette. "Il ajoutait en vouloir aux blouses blanches, précisant que chaque fois qu'il croiserait une blouse blanche, il la planterait, car il voulait se venger", a-t-il poursuivi. Une information judiciaire des chefs d'assassinat et de tentative d'assassinat a été ouvert.
Le suspect souffrait "de schizophrénie et de paranoïa". Le suspect "faisait l'objet de soins psychiatriques depuis 1985 avec de nombreux séjours hospitaliers", a affirmé le procureur de la République de Reims, ajoutant qu'il souffrait "de schizophrénie et de paranoïa". "Son psychiatre ne s'attendait pas à un tel passage à l'acte. Pour lui, il était stabilisé", a-t-il précisé. Néanmoins, "la mandataire judiciaire estimait que depuis décembre 2020, il ne prenait plus régulièrement son traitement".
Une minute de silence observée dans les hôpitaux. Une minute de silence a été observée dans tous les hôpitaux de France, mercredi à midi, en hommage à l'infirmière tuée au CHU de Reims (Marne). "Aujourd'hui, toute la communauté des soignants est en deuil et tout notre pays a le cœur serré", a déclaré la Première ministre Elisabeth Borne depuis l'hôpital Georges-Pompidou à Paris.
La secrétaire médicale blessée "va mieux". La secrétaire médicale blessée au couteau lundi au CHU de Reims "va mieux", a annoncé le ministre de la Santé, François Braun, sur BFMTV. La cheffe du gouvernement a de son côté eu un mot pour la "seconde victime de ce drame, très grièvement blessée", "à qui nous témoignons tout notre soutien".
François Braun veut améliorer la sécurité. Interrogé sur BFMTV, le ministre de la Santé a affirmé vouloir mettre en œuvre "des mesures pratiques" et "concrètes" pour améliorer la sécurité des soignants, dont il débattra demain avec les syndicats.