La justice rejette une cinquième fois la demande de remise en liberté de la mère de la petite Fiona
Cécile Bourgeon demandait de nouveau à comparaître libre à son procès en appel pour la mort de sa fille.
La justice a rejeté, mercredi 16 août, une cinquième demande de remise en liberté de la mère de la petite Fiona. Le président de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Riom (Puy-de-Dôme) n'a pas motivé sa décision. Cécile Bourgeon demandait de nouveau à comparaître libre à son procès en appel pour la mort de sa fille.
"On pense ce que l'on veut du verdict d'acquittement [partiel] de Cécile Bourgeon, mais elle reste cependant une justiciable comme les autres, qui a droit à un traitement équitable. Malheureusement, ce n'est pas le cas", a réagi son avocat Gilles-Jean Portejoie. Le défenseur a également annoncé qu'il allait se pourvoir en cassation "dès ce mercredi".
Elle supporterait "de moins en moins sa détention"
Le 26 novembre 2016, Cécile Bourgeon avait été acquittée par la cour d'assises du Puy-de-Dôme du chef de "violences volontaires" ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Son ancien compagnon, Berkane Makhlouf, a pour sa part été condamné à 20 ans de réclusion pour ces faits.
La cour avait en revanche condamné la mère de Fiona à cinq ans de prison pour quatre délits, notamment "non-assistance à personne en danger" et "dénonciation de crime imaginaire". Elle avait monté de toutes pièces le scénario de la disparition de sa fille dans un parc de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), en mai 2013.
Détenue à la maison d'arrêt de Lyon-Corbas, Cécile Bourgeon a tenté de mettre fin à ses jours par voie médicamenteuse, en avalant une centaine de pilules, le 29 juillet. Elle avait été transportée vers un hôpital de Lyon, mais ses jours n'étaient pas en danger. Son avocat avait alors affirmé qu'elle supportait "de moins en moins sa détention". Le procès en appel du couple est prévu du 9 au 20 octobre au Puy-en-Velay (Haute-Loire).
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