Disparition de Maëlys : un deuxième homme a été placé en garde à vue
La garde à vue du premier suspect, arrêté jeudi 31 août, a été prolongée de 24 heures.
Ce qu'il faut savoir
Un deuxième homme a été placé en garde à vue, vendredi 1er septembre, dans le cadre de l'enquête sur la disparition de Maëlys, selon un communiqué du parquet. Une source proche du dossier, contactée par franceinfo, précise que l'homme est un ami du suspect dont la garde à vue, commencée jeudi, a été prolongée de 24 heures. L'enfant de 9 ans est recherchée depuis cinq jours à Pont-de-Beauvoisin, en Isère, après sa disparition lors d'un mariage.
Une connaissance du marié et du père de Maëlys. Le deuxième homme placé en garde à vue est également âgé de 34 ans. L'homme a été placé en garde à vue ce vendredi matin à 10h45 "pour confronter les déclarations de ces deux individus", annonce le parquet. Il est une connaissance du marié et du père de Maëlys, et serait arrivé sur le tard à la soirée de mariage. L'homme est connu pour des infractions de droit commun touchant notamment aux stupéfiants.
La première garde à vue prolongée. Le premier homme placé en garde à vue est toujours entendu par la police. L'interrogatoire du suspect "a pour objet essentiel de clarifier l'emploi du temps de cette personne qui s'est absentée de la soirée [pendant] les créneaux horaires pouvant correspondre à la disparition de Maëlys", a précisé la procureure. Le parquet ne tire pour l'instant "aucune conséquence hâtive". L'homme a été arrêté "à la suite d'un lourd travail de recoupement des informations découlant des auditions des personnes présentes à la soirée". Certains invités du mariage doivent être de nouveau entendus par les enquêteurs. "Aucune piste ne peut encore être privilégiée ou écartée", affirme le parquet vendredi.
Les recherches se poursuivent. D'intenses recherches se poursuivent parallèlement pour tenter de retrouver Maëlys. Toute la zone, escarpée et très boisée dans les alentours de la salle des fêtes où la fillette a disparu dans la nuit, est passée au peigne fin par les gendarmes, assistés par un hélicoptère, deux drones, des plongeurs et des maîtres-chiens. Une soixantaine de personnes étaient encore sur le terrain, jeudi. Vendredi, les recherches reprennent "avec un dispositif allégé et sur un périmètre élargi", selon le commandant de la compagnie de La-Tour-du-Pin, Jean Pertué.