Disparition d'Émile : une famille entourée de mystères
150 habitants résident dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Le grand-père du petit Émile y possède une maison de vacances. La famille est connue pour être très pieuse. Sur une photo prise la semaine dernière dans les rues du village, on découvre pour la première fois la silhouette du grand-père. Sa fille, Marie, aînée de dix enfants, et son gendre, Colomban, sont à ses côtés. À l'annonce de la mort de son petit garçon, le jeune couple a évoqué sa foi, dimanche 31 mars, par la voix de leur avocat.
Le profil du grand-père scruté
Marie et ses frères et sœurs ont tous été instruits à la maison. Depuis la disparition d'Émile, la famille a refusé tout contact avec les médias. Seul un journaliste du magazine Famille Chrétienne, Samuel Pruvot, a discuté avec eux. "Certains ont insinué que c'étaient des fascistes, des gens d'extrême droite, et donc ils ont tenu à dire : 'Voilà qui nous sommes. C'est vrai qu'on a un profil traditionnel, on aime bien la messe en latin, mais nous, on est catholiques'", relate-t-il.
Depuis l'été dernier, le passé du grand-père a aussi été évoqué. Son nom apparaît dans deux enquêtes en cours. D'abord en tant que victime, dans une affaire d'incendie volontaire qui a détruit sa précédente maison de vacances, en 2019. Ensuite, en tant que témoin assisté, depuis cinq ans, dans une enquête pour violences contre des enfants placés dans une institution du Pas-de-Calais. Sa fille, elle, a toujours dit lui accorder sa confiance.
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