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Doubs : comment un couple s'est fait pourrir ses soirées après une fausse annonce sur Leboncoin

La maison du couple était annoncée comme mise en vente, à tort. Il était demandé d'appeler impérativement après 21h30. A l'origine, une querelle de voisinnage.

Article rédigé par franceinfo
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Une photo du site leboncoin.fr prise le 20 mai 2014, à Paris. (JOEL SAGET / AFP)

On trouve de tout sur Leboncoin, même des fausses annonces. Un couple d'Exincourt, dans le Doubs, en a fait les frais. L'affaire est rapportée, jeudi 21 avril, par L'Est républicain. Validée dimanche 17 avril à 17h41, l'annonce était ainsi rédigée : "Vends maison de 135 m2 rue de la République à Exincourt. Superbe état. Terrain de sept ares. Prix : 95 000 euros".

Un numéro de téléphone était donné pour joindre les vendeurs supposés, avec cette précision : "Appeler seulement à partir de 21h30 car pas disponible avant à cause du travail. Merci de respecter cet horaire. Ne répond pas aux mails. Vente urgente." La maison apparaissait superbe, et le prix défiait toute concurrence, à 700 euros le m2. 

Une annonce malveillante née d'une querelle de voisinage

Mais il y a un hic : les propriétaires, Véronique Reiter et Jean-Claude Ducret, n'ont jamais voulu vendre leur bien. Et ils expliquent au quotidien régional avoir été dérangés trois jours de suite, jusqu'à tard dans la nuit, par des acheteurs potentiels. Ce qui était, semble-t-il, l'objectif de cette annonce malveillante.

A qui attribuent-ils cette plaisanterie d'un goût douteux ? A une voisine avec qui ils sont fâchés depuis deux ans, parce qu'elle stationne sa voiture "au ras" de leur portail, les empêchant, lorsqu'ils sortent leur véhicule, de voir l'arrivée des voitures par la gauche.

La querelle ne cesse de s'envenimer. Selon le couple, une tentative de médiation avec un conciliateur a échoué mais la voisine a refusé de se rendre aux réunions. Véronique Reiter et Jean-Claude Ducret l'accusent de se répandre en ragots malveillants et expliquent avoir "déjà porté plainte à deux reprises et déposé deux mains courantes, pour menaces et injures, auprès du commissariat de Montbéliard", selon le journal. Bonne nouvelle tout de même : si leur calvaire de voisinage se poursuit, l'annonce, elle, a été retirée mercredi 20 janvier du site spécialisé.

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