Échirolles : un refus d'obtempérer entraîne la découverte d'un trafic de drogues, l'interpellation de neuf personnes et la saisie de stupéfiants et d'argent liquide
À la suite d'un refus d'obtempérer en juillet 2021 lors d'un contrôle à Moirans (Isère), une enquête est ouverte par le parquet de Grenoble et confiée à l'escadron départemental de sécurité routière du département, a appris samedi 2 décembre France Bleu Isère et franceinfo. Elle vise une "entreprise qui louait de véhicules étrangers de grosses cylindrées", ajoute le parquet.
Au début du mois de juin 2023, soit deux ans plus tard, les enquêteurs de la section de recherches de Grenoble sont chargés de poursuivre cette enquête pour des faits de blanchiment, d'abus de bien social, d'exécution d'un travail dissimulé, de faux et usage de faux. Les gendarmes ont découvert une sous-location à Echirolles,près de Grenoble, qui réalisait cette activité de façon totalement occulte.
Six personnes ont été mises en examen
Les enquêteurs ont aussi découvert que les personnes visées par cette enquête sont aussi impliquées dans un trafic de stupéfiants (cannabis et cocaïne), vendus au point de deal du "Carrare" à proximité de la salle de "La Rampe" à Echirolles. Une opération judiciaire a été déclenchée le 27 novembre dernier par la section de recherches de Grenoble mais aussi avec l'aide de plusieurs unités d'intervention dont le GIGN de Dijon, six équipes cynophiles et la direction départementale de la police nationale.
Un dealer a été interpellé directement sur le point de deal. La recherche de produits stupéfiants a eu lieu sur place au point de deal et dans plusieurs appartements ciblés au sein de l’immeuble Le Carrare. Au total, neuf personnes originaires d'Echirolles, âgées de 21 à 50 ans, ont été placées en garde à vue. Plus de trois kilos de résine de cannabis, 105 grammes d'herbe, des petites quantités d'autres produits stupéfiants, plus de 18 500 euros en liquide, des objets de luxe et deux véhicules dont un utilisé pour la livraison de produits stupéfiants ont été saisis.
À la suite des gardes à vue, six individus ont été mis en examen, trois d'entre eux ont fait l'objet d'un mandat de dépôt et les trois autres ont été placés sous contrôle judiciaire, précise le procureur de la République de Grenoble.
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