: Vidéo A Marseille, les sinistrés de la rue d'Aubagne peinent à se reloger six mois après le drame
Six mois après le drame de l'effondrement d'immeubles insalubres de la rue d'Aubagne à Marseille (Bouches-du-Rhône) ayant fait huit morts, 650 délogés vivent encore à l’hôtel.
C'est un drame qui a marqué les esprits. Le 5 novembre 2018, deux immeubles de la rue d'Aubagne à Marseille (Bouches-du-Rhône) s'effondrent. Depuis plusieurs mois, beaucoup de sinistrés écument les hôtels en attendant d'être relogés. Chaque lundi, ils se présentent au guichet d'une salle de spectacles reconvertie en centre d'aide. "Nous ne sommes pas la mairie, mais un collectif de citoyens", souligne Zohra Boukenouche du Collectif du 5 novembre.
Au total, 650 personnes logent dans 34 hôtels de la ville. "Les beaux jours arrivent. Les hôtels sont sollicités, mais nous n'utilisons que peu de chambres du parc hôtelier de la ville", indique Julien Ruas, adjoint au maire de Marseille dans la prévention des risques urbains.
Effet boule de neige
La tragédie de l'effondrement de la rue d'Aubagne et ses huit morts ont eu un vrai effet boule de neige. 250 arrêtés de péril ont été établis par la ville sans compter la mise en lumière de nombreuses victimes de marchands de sommeil avant l'accident, comme ce fut le cas de Baya Gherbi délogée en juin dernier. Elle réside dans un "prétendu-hôtel tout confort. Les toilettes et la salle de bain sont au premier étage. Il faut demander la clé", rapporte-t-elle.
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