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Procès de Rédoine Faïd : l'effrayante bourde de la justice, qui dévoile le visage d'un repenti

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Procès de Rédoine Faïd : l'effrayante bourde de la justice, qui dévoile le visage d'un repenti
Article rédigé par France 2 - V. Lerouge, S. Neumayer, E. de Pourquery, G. Le Goff, E. Jarlot
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France 2
Lors du procès de Rédoine Faïd, jeudi 5 octobre, le visage d’un informateur, dont la justice avait garanti de protéger l’anonymat, est apparu soudainement sur les écrans de la salle d'audience. Ces témoins qui bénéficient d’une protection sont rares, et les risques qu’ils prennent immenses.

Un procès sous haute sécurité depuis cinq semaines, et un incident inédit, jeudi 5 octobre. Dans le box des accusés, un paravent en bois est supposé protéger et cacher l’un des 12 accusés au procès de Rédoine Faïd. Il s’agit d’un ancien informateur. Lui et sa famille, menacés, ont dû changer de nom. Le public n’entend que sa voix. Dans la soirée du jeudi 5 octobre, alors qu’il témoignait à la barre, son visage est apparu sur la dizaine d’écrans qui retransmettaient l’audience. 

Une scène "complètement invraisemblable" selon un journaliste présent 

"Tout le monde a pu voir le visage de ce témoin qui est protégé. Il y a eu un mouvement un peu de panique, les gendarmes ont très maladroitement essayé de le redissimuler en bougeant le paravent. C’était une scène complètement invraisemblable", raconte Stéphane Durand-Souffland, journaliste au Figaro. L’incident a été suffisamment long pour que, selon la présidente de la cour d’assises, un spectateur prenne une photo, et la diffuse sur les réseaux sociaux. 

Il n’existe en France qu’une cinquantaine de coopérateurs de justice, qui bénéficient d’une protection et d’une garanti d’anonymat. C’est très peu comparé à l’Italie ou au Canada. L’incident survenu ce jeudi ne devrait rien arranger. 

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