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Explosion au colis piégé à Lyon : "On a échappé au pire", estime une adjointe à la mairie

Anne-Sophie Condemine, l'adjointe "emploi, insertion et égalité des chances" à la mairie de Lyon, témoigne samedi sur franceinfo, en lendemain de l'explosion d'un colis piégé dans le centre-ville qui a fait 13 blessés. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Une habitant passe samedi 25 mai devant la boulangerie Brioche dorée, rue Victor-Hugo à Lyon, où a eu lieu l'explosition la veille d'un colis piégé, qui a fait 13 blessés.  (JEFF PACHOUD / AFP)

"C'est une rue piétonne qui est extrêmement fréquentée d'une part parce qu'elle est très commerçante et parce qu'il y a aussi beaucoup d'écoles beaucoup de jeunes". Anne-Sophie Condemine, l'adjointe "emploi, insertion et égalité des chances" à la mairie de Lyon, estime samedi 25 mai sur franceinfo que le pire a été évité, au lendemain de l'explosion qui a fait 13 blessés légers rue Victor-Hugo, en plein centre-ville, vendredi à 17h30.

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"C'est une rue qui le vendredi soir aussi a un trafic de personnes qui vont prendre leur train ou leur TER à la gare de Perrache. C'est vraiment un endroit où il y a beaucoup de monde, la proximité d'une école élémentaire, avec la gare en ligne de mire à une centaine de mètres, entre deux bouches de métro, on a échappé vraiment au pire", explique-t-elle Anne-Sophie Condemine. "Cela aurait pu être vraiment dramatique au regard du trafic qu'il y a dans cette rue", poursuit l'adjointe à la mairie qui s'est rendue sur place vendredi soir et ce matin.

"Les Lyonnais savent qu'il faut continuer de vivre"

Au lendemain de l'explosion "les Lyonnais sont en colère oui, mais en même temps très calmes", constate-t-elle. Dès vendredi soir "les terrasses des cafés et des restaurants étaient pleins. La vie continue malgré ce drame, les Lyonnais savent qu'il faut continuer de vivre et reprendre les habitudes", dit-elle. Une cellule d'urgence médico-psychologique a été ouverte à Lyon, a annoncé la préfecture samedi. "Une cellule d'urgence médico-psychologique et d'appui est ouverte au gymnase Chanfray de Lyon (1 rue Casimir Périer). Les victimes et leurs proches peuvent s'y rendre", indique son compte Twitter.

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