Explosion à Paris : les habitants du Val-de-Grâce sous le choc
Jeudi 22 juin, dans la soirée, les pompiers arrosent toujours le bâtiment effondré, situé rue Saint-Jacques à Paris. Une enseignante de l’école de mode est toujours portée disparue. Au cours de la journée, des habitants ont pu aller chercher des affaires dans leur appartement, mais ils ne sont pas prêts d’y revenir. Une quinzaine d’immeubles ont été endommagés par l’explosion. Leur accès est très réglementé. Dans ce quartier parisien où il y a beaucoup de commerces, chacun s’inquiète du sort de ses voisins.
Une cellule psychologique
Malgré les annulations, un commerçant ouvrira jeudi soir, une façon de mettre à distance les événements de la veille. "On est sortis. C’était un peu le chaos. […] Une expérience pas très rassurante", se souvient-il. La veille, quelques secondes après l’exposition, un jeune homme cherche sa grand-mère. Dans l’immeuble, toutes les vitres ont été sonnées. La vieille dame est indemne et ressort du bâtiment à la main de son petit-fils. Depuis jeudi matin, la cellule psychologique de Paris accueille de nombreux riverains qui ont le sentiment d’avoir échappé au pire. "J’ai senti le souffle. J’ai été un peu projeté en arrière", témoigne un jeune étudiant.
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