Fait divers : le principal suspect dans l'affaire Bonfanti est passé aux aveux
Après 36 ans de recherche, l’enquête sur la disparition de Marie-Thérèse Bonfanti a fini par aboutir, jeudi 12 mai. Alors que la femme avait disparu le 22 mai 1986, un homme avait été placé en garde à vue à l’époque avant d’être relâché. Il a finalement tout avoué.
Comment les gendarmes ont-ils obtenu des aveux dans l’un des plus anciens cold case de France ? Marie-Thérèse Bonfanti, mère de famille de 25 ans, a disparu le 22 mai 1986 à Pontcharra (Isère). Elle livrait des journaux. Sa voiture a été retrouvée portière ouverte, clés sur le contact, près d’une maison. À l’époque, les enquêteurs ont placé en garde à vue un jeune homme qui l’occupait. Il était connu pour avoir agressé deux femmes. La piste s’est arrêtée là.
Des recherches infructueuses
La famille n’a jamais cessé de vouloir connaître la vérité. Le dossier a été rouvert et l’homme de 1986 est passé aux aveux, jeudi 12 mai. Thierry Bonfanti, l’époux de la disparue, parle d’un "soulagement énorme". En début de semaine, la garde à vue a repris pour Yves Chatain. Des analystes du comportement ont suivi le débat en dehors de la salle. L’homme a avoué avoir étranglé la jeune femme et avoir jeté le corps dans un ravin en pleine montagne. Les recherches n’ont pour l’heure rien donné.
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