: Info franceinfo Les prélèvements faits sur les chiens après la mort d'Elisa Pilarski pas encore analysés, le coût jugé trop élevé
Le devis s'élevait à plus de 100 000 euros. Un nouveau devis a été demandé à un laboratoire concurrent.
Les prélèvements ADN et salivaires des chiens impliqués dans l'affaire Élisa Pilarski, du nom de cette femme enceinte mordue à mort dans une forêt de l’Aisne le 16 novembre dernier, n'ont toujours pas été envoyés au laboratoire, le coût étant jugé trop élevé par la justice, selon une information de franceinfo.
Trois mois après les faits, les circonstances de sa mort restent une énigme. Peu avant le drame, la jeune femme se promenait avec son chien alors que se déroulait au même endroit une chasse à courre forte d’une soixantaine de chiens. Pour identifier les chiens incriminés, des prélèvements avaient été effectués sur tous les chiens présents dans la forêt de Retz dont ceux d’Élisa Pilarski et de son compagnon. Les résultats devaient être connus ce mois-ci.
100 000 euros pour réaliser ces analyses
Mais selon une informations de franceinfo, les prélèvements ADN et salivaires des 62 chiens du "rallye de la passion" et des cinq chiens de la victime et de Christophe Ellul, son compagnon, sont toujours dans les placards de l’identité judiciaire dans l’attente d’être envoyés à un laboratoire privé. Le coût des analyses serait supérieur à 100 000 euros. Une facture jugée un peu excessive par la justice, même en matière criminelle.
Un nouveau devis demandé à un laboratoire concurrent
Un nouveau devis a donc été demandé à un laboratoire concurrent par la juge d’instruction à Soissons et les enquêteurs de la PJ de Creil. Les résultats qui pourraient permettre d’identifier le ou les chiens responsables de la mort d’Élisa Pilarski ne seront pas connus de sitôt.
Lundi dernier, Alexandre Novion, l’avocat du compagnon de la victime écrivait à la juge d’instruction pour s’interroger précisément sur le devenir de ces analyses qui avaient été annoncées comme prioritaires par le procureur de la République de Soissons. "Ces expertises sont coûteuses", remarque l’avocat de Christophe Ellul, "mais rien ne vaut une vie".
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