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Fusillade mortelle à Bordeaux : cinq jeunes majeurs en garde à vue pour meurtre

La fusillade du 2 janvier a fait un mort et quatre blessés, dont trois jeunes. Les enquêteurs soupçonnent une rivalité entre quartiers de la ville.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le quartier des Aubiers à Bordeaux a été le théâtre d'une fusillade mortelle le 2 janvier 2021. (THIBAUD MORITZ / AFP)

L'enquête avance. Cinq jeunes majeurs ont été placés en garde à vue pour meurtre et tentatives de meurtre en bande organisée après une fusillade mortelle samedi soir dans un quartier populaire de Bordeaux, a annoncé le parquet lundi 4 janvier. Les jeunes, âgés de 18 à 21 ans, sont soupçonnés d'avoir participé à une fusillade à l'arme automatique qui a fait un mort, un adolescent de 16 ans, et quatre blessés, dont trois jeunes, certains étant toujours hospitalisés, selon un communiqué du parquet.

Vers 22h50 samedi, un groupe d'adolescents qui se trouvait sur une placette au coeur des Aubiers, une cité d'environ 3 500 habitants du nord de Bordeaux, a été la cible de tirs en rafale à l'arme automatique depuis un véhicule passant à leur hauteur. Après sécurisation de la zone par la police, les pompiers ont secouru un adolescent de 16 ans grièvement blessé, qui est décédé peu après au CHU de Bordeaux. Trois adolescents de 13 à 16 ans et un homme de 35 ans, également blessés, sont parvenus à s'enfuir en pénétrant dans un immeuble.

La piste d'une rivalité entre quartiers

Les adolescents ont été hospitalisés au CHU, l'un d'eux atteint d'une balle sous le coeur, mais dont les jours ne seraient pas en danger, un autre touché au biceps et à l'omoplate, un troisième au genou. L'homme de 35 ans, blessé au mollet, s'est présenté plus tard dans une clinique.

La cité des Aubiers avait déjà été dans la nuit de la Saint-Sylvestre théâtre d'incidents répétés : des arrêts de bus et de tramway avaient été détruits, un bureau de poste incendié et des mortiers d'artifice et des projectiles ont été tirés sur des policiers en intervention. Le quartier est aussi associé à des rivalités sporadiques avec des jeunes de deux autres cités du nord de l'agglomération, une hypothèse pouvant expliquer la fusillade de samedi soir, selon une source proche du dossier.

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