: Vidéos Gendarmes tués dans le Puy-de-Dôme : ce qu'il faut retenir de la conférence de presse du procureur de Clermont-Ferrand
Le procureur de la République Eric Maillaud s'est exprimé mercredi, peu après 17 heures, pour dévoiler les premiers éléments de l'enquête.
C'est avec une forte émotion que le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Eric Maillaud, a tenu une conférence de presse peu après 17 heures, ce mercredi. Le magistrat est revenu en détail sur les faits qui ont eu lieu dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 décembre. Nuit durant laquelle trois gendarmes ont été tués et un quatrième blessé par un forcené à Saint-Just, dans le Puy-de Dôme.
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Il a commencé par rendre hommage aux gendarmes
Le procureur a entamé la conférence de presse par un hommage aux trois gendarmes morts en service qui, "au péril de leur vie, et ils l'ont perdue, sont venus au secours de cette femme qui craignait des violences conjugales". Il a évoqué "cette horreur criminelle", ajoutant qu'on "n'ose plus parler de drame parce que c'est avant tout la conséquence d'un crime".
Il est revenu sur les faits en détail
"Les faits ont débuté à 20h52 précisément pour finir vers 22h30 environ", a détaillé le procureur. La victime a prévenu les secours "par l'intermédiaire d'une amie". Elle l'avertit alors qu'elle est victime de "coups portés au visage" de la part de son "nouveau compagnon", "qui suit une formation d'élagueur, qui a un passé court d'ancien militaire".
Il a évoqué "une véritable scène de guerre"
"C'est une véritable scène de guerre à laquelle nous avons tous été confrontés ce matin", a annoncé le magistrat clermontois, avant de poursuivre : "Des centaines et des centaines de douilles, la maison incendiée, un individu surarmé... c'est véritablement une scène complètement atypique."
Il est revenu sur le profil "particulièrement inquiétant" du tireur
Selon le magistrat, le tueur a un profil "particulièrement inquiétant". Il "pratiquait le tir en compétition", et se disait catholique "très pratiquant', a détaillé le procureur, ajoutant, "on pourrait même dire presque extrémiste". Frédérik Limol était également "survivaliste", il "fréquentait les stages d'entraînement à la survie" et semblait "persuadé de la fin du monde prochaine".
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