Haute-Savoie : le détenu de 17 ans qui s'était évadé la veille de Noël n'a finalement pas été interpellé

Un mandat d'arrêt européen a été émis contre le jeune détenu de 17 ans en cavale depuis le 24 décembre.
Article rédigé par franceinfo
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Une vue de la prison de Bonneville (Haute-Savoie), le 16 mai 2019. (ROMAIN LAFABREGUE / AFP)

Le parquet d'Annecy annonçait mercredi 3 janvier au soir que le jeune détenu de 17 ans, qui s'était évadé le 24 décembre du quartier des mineurs de la maison d'arrêt de Bonneville, en Haute-Savoie, lors d'une extraction médicale, avait été interpellé en Suisse. Il s'agit d'une information erronée puisque le parquet revient sur sa déclaration et affirme jeudi 4 janvier que le jeune homme n'a finalement pas été arrêté. Cette erreur vient d'un malentendu entre la police suisse et la police française.

Le parquet d'Annecy explique qu'il s'agit en réalité d'une erreur de traduction de l'anglais au français. Il y a eu une "confusion sur un compte-rendu, écrit en anglais, entre les deux polices", déclare la procureure, Line Bonnet-Mathis.

Jeudi, le jeune homme est donc toujours activement recherché par les gendarmes de la compagnie de Bonneville. Une enquête de flagrance a été ouverte par le parquet d'Annecy pour évasion et confiée à la compagnie de gendarmerie de Bonneville, co-saisie avec la brigade de recherches de Chamonix. Un mandat d'arrêt européen a ensuite été émis, en fin de semaine dernière, contre le jeune détenu de 17 ans en cavale depuis le 24 décembre. Ce mandat court toujours.

Le détenu s'est enfui lors d'une extraction médicale

Incarcéré depuis le 18 décembre dernier dans le quartier des mineurs de la maison d'arrêt de Bonneville (Haute-Savoie) pour un vol à main armée commis le 8 décembre à Sallanches (Haute-Savoie), il avait profité d'une extraction médicale pour s'échapper. Dimanche 24 décembre, les services pénitentiaires avaient emmené le jeune homme, qui se plaignait d'une douleur au poignet après une bagarre, au centre hospitalier Alpes Léman de Contamine-sur-Arve. Mais au moment de repartir et de remonter dans le véhicule censé le ramener en prison, le détenu avait pris la fuite en courant alors qu'il avait encore un poignet menotté.

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