Homme tué par un policier en Seine-Saint-Denis : huit interpellations après une quatrième nuit de violences
Le parquet avait déjà communiqué l'interpellation de 29 personnes après les trois nuits de violences précédentes en Seine-Saint-Denis.
Huit interpellations ont eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi, dans le secteur de Sevran (Seine-Saint-Denis), a appris franceinfo mercredi 30 mars de source policière, après de nouvelles violences autour de Sevran, Aulnay-sous-Bois et Tremblay-en-France. C'est la quatrième nuit de violences consécutive après la mort d'un homme, tué par un policier au volant d'une camionnette signalée volée, samedi dernier à la lisière de Sevran et d'Aulnay-sous-Bois.
Dans la nuit de mardi à mercredi, peu avant minuit, à Tremblay-en-France, une personne a été blessée par balle à la jambe. Il a demandé l’intervention d'une patrouille de police et expliqué qu’il avait été victime d'une tentative d'homicide alors qu'il se trouvait dans sa voiture, a appris franceinfo de source policière. Hospitalisé, son pronostic vital n'était pas engagé. Le service d’accueil et d’investigation de proximité (SAIP) du commissariat de Villepinte est saisi de l'enquête.
Un dispositif de sécurisation et d'intervention mis en place
Au cours de cette même soirée, des policiers ont été la cible de jets de projectiles et de tirs de mortiers d'artifice, des feux se sont produits et des véhicules ont été incendiés, a appris franceinfo de source policière. Un dispositif de sécurisation et d'intervention a été mis en place au moyen d'unités de forces mobiles, de policiers locaux, de services spécialisés et de renforts issus de la Brigade de répression de l'action violente motorisée (Brav).
29 personnes avaient déjà été interpellées après les trois nuits de violences précédentes en Seine-Saint-Denis, avait indiqué le parquet de Bobigny. 11 personnes, dont deux mineurs, ont déjà été présentées à la justice. Une enquête a été ouverte par le parquet de Bobigny et l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.