Il usurpe la plaque d'immatriculation de son voisin et commet un excès de vitesse pour se venger
Un garagiste de 44 ans est soupçonné d'avoir copié la plaque d'immatriculation de son voisin. Il serait ensuite passé à toute vitesse devant un radar automatique pour lui occasionner une amende.
C'est une histoire de querelle de voisinage et de vengeance. Selon France Bleu Gascogne, un garagiste de 44 ans doit être jugé ce jeudi 16 mai par le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan (dans les Landes) pour "usurpation de plaque d'immatriculation".
Une querelle de voisinage
En novembre dernier, Joël Ayraud (le voisin) reçoit un procès-verbal qui mentionne un excès de vitesse de 32km/h sur la route de Castelnaud à Gabarret. "J'étais très surpris de recevoir un PV autour de Castelnau alors que je n'y suis pas passé" , explique le retraité, interrogé par France Bleu Gascogne. Joël Ayraud est formel : ce soir-là il était à la chasse dans une palombière.
Lorsque Joël Ayraud consulte la photo prise par le radar, il s'aperçoit qu'il s'agit du même modèle de voiture que la sienne, une Citroën C15, et de la même plaque d'immatriculation. Le conducteur est invisible sur la photo mais après enquête, la gendarmerie constate que l'auteur des faits est bien le voisin de la victime.
Il voulait me faire tomber des points au permis ou alors me faire sauter le permis.
Joël Ayraudà France Bleu Gascogne
D'après France Bleu Gascogne, les deux hommes seraient en conflit depuis plusieurs mois à cause d'une fuite d'huile de vidange qui se serait déversée chez le retraité. C'est après avoir signalé les faits aux autorités que Joël Ayraud aurait commencé à recevoir des menaces de la part de son voisin, le garagiste. Inquiet, il confie au micro de France Bleu Gascogne : "C'est assez difficile parce qu'on s'attend à des représailles supplémentaires. Qu'est-ce qu'il est capable de faire ?"
En 2018, le garagiste de 44 ans avait déjà été condamné pour des faits de violences envers Joël Ayraud, à qui il avait asséné un coup de poing. Contacté par France Bleu Gascogne, l'usurpateur a avoué : "J'assume mes actes, j'ai fait une connerie."
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