Erika : 20 ans après le naufrage, les navires sous surveillance
Comment éviter de reproduire le traumatisme de la marée noire de "l'Erika", 20 ans après ? Chaque jour, les cargos étrangers qui traversent les eaux françaises sont scrutés, surveillés et soumis à des contrôles inopinés.
L'alarme retentit à bord du cargo. Un incendie s'est déclaré sur le pont aérien. L'équipage se mobilise, les blessés sont évacués, le feu est maîtrisé. C'est un exercice grandeur nature pour tester la réactivité de l'équipage, sous l’œil attentif d'un fonctionnaire des affaires maritimes. Le test est réussi. C'est la fin d'un contrôle administratif, débuté quelques heures plus tôt à Dunkerque (Nord).
Des tests particulièrement poussés
Aussitôt à bord, tout est passé au peigne fin. Les agents inspectent un cargo de 220 mètres de long de fond en comble. Chaque équipement est examiné, testé, même les canots de sauvetage sont mis en route. Les fonctionnaires contrôlent même les cuves du bateau. Pendant ce temps, un autre agent inspecte une salle des machines. Le gouvernail du navire est inspecté. Depuis la salle des machines, le contrôleur déclenche une panne d'électricité pour observer la réaction de l'équipage.
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