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Incendie de Lubrizol : les premiers résultats sur les niveaux de dioxines sont "très rassurants", assure Agnès Buzyn

La ministre de la Santé à toutefois déclaré attendre "des prélèvements complémentaires pour vérifier qu'après une semaine d'accumulation les prélèvements restent toujours en dessous des seuils" habituels.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La ministre de la Santé Agnès Buzyn à la sortie de l'Elysée, mercredi 2 octobre 2019, à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Des signaux encourageants, dix jours après l'accident. Les premières analyses sur une éventuelle contamination des produits alimentaires par des dioxines dans la zone touchée par l'incendie de l'usine chimique Lubrizol à Rouen (Seine-Maritime) sont "très rassurants", a affirmé la ministre Agnès Buzyn, dimanche 7 octobre, interrogée sur LCI.

"Mais nous attendons des prélèvements complémentaires pour vérifier (...) qu'après une semaine d'accumulation les prélèvements restent toujours en dessous des seuils reconnus comme ceux de l'environnement normal, a ajouté la ministre de la Santé, et si c'est le cas, nous pourrons lever toutes les restrictions sur l'alimentation dans la zone qui a été touchée par les fumées et les retombées des fumées de l'incendie."

Après le sinistre survenu dans un entrepôt de cette usine produisant des lubrifiants pour automobile, le 26 septembre, la récolte des fruits et légumes a été interdite dans une centaine de communes en Normandie et dans les Hauts-de-France.

Quels produits ont brûlé dans l'usine voisine ?

Agnès Buzyn a par ailleurs déclaré que tout risque lié à l'amiante était écarté en dehors du site industriel et que les hydrocarbures n'étaient présents qu'à l'état de "traces" dans les prélèvements réalisés, mais "rien de plus" que la pollution normale à Rouen.

La ministre de la Santé a également confirmé que l'entreprise voisine de Lubrizol, Normandie Logistique, elle aussi partiellement incendiée, n'avait toujours pas précisé quels produits avaient brûlé parmi les 9 050 tonnes stockées avant le sinistre"Ça n'est pas un site Seveso classé haut, a-t-elle expliqué. Pour autant nous avons besoin de connaître exactement le type de produits qui a été concerné par l'incendie" pour savoir si des "prélèvements supplémentaires" doivent être faits.

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