Rouen : des habitants désemparés consultent des avocats
Plus d'une semaine après l'incendie de l'usine Lubrizol de Rouen (Seine-Maritime), jeudi 26 septembre, les travaux de pompage ont débuté et devraient durer plusieurs semaines. Des habitants continuent de porter plainte. France 2 les a rencontrés.
Un visage de fillette couvert de boutons apparus en début de semaine. Photos à l'appui, ce couple du Grand-Quevilly (Seine-Maritime) en est persuadé : c'est la conséquence de l'incendie de l'usine Lubrizol, survenu jeudi 26 septembre. Ils ont donc poussé la porte de l'ordre des avocats, où l'on reçoit gratuitement des habitants désemparés. "On est à l'abandon. Tout le monde doit dire pareil", déplore une femme. "De la part du gouvernement, on ne sait rien. (...) On ne sait pas où trouver la vérité", abonde son compagnon.
Un groupe de 50 avocats s'est constitué
Plus d'une semaine après le gigantesque incendie de l'usine Lubrizol, des riverains livrent leurs craintes et leurs doutes. Charles est venu chercher des conseils pour porter plainte et tenter de comprendre. "Il y a beaucoup d'inquiétudes. (...) C'est le tâtonnement des autorités qui est responsable de cet état d'angoisse", constate Me Sileymane Sow, avocat du barreau de Rouen. Pendant que les avocats incitent à rassembler des preuves, des photos et des prélèvements, Arnaud, lui, veut comprendre pourquoi l'alerte a tant tardé. Un groupe de 50 avocats rouennais a été mobilisé pour travailler sur les conséquences de cette catastrophe et sur les actions juridiques à mettre en place.
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