Incendies : grâce à la solidarité, environ 2 000 personnes ont pu être réhébergées
480 hectares de désolation. Vu du ciel, le camping des Chênes rouges entièrement détruit ressemble à un cimetière. L’incendie se serait déclaré sur un petit chemin. "Il y a des zones encore vertes. C’est la vigne qui a joué un rôle de pare-feu qui n’a pas brûlé, et à l’inverse, les friches ont accentué la propagation du feu", explique la journaliste Margaux Delaunay. Une trentaine de maisons ont aussi été touchées et huit ont été brûlées. Certaines habitations ont été épargnées. Désormais, gendarmes et pompiers tentent de comprendre comment le feu s’est déclaré. "Peut-être un mégot, ou un débroussaillement mal fait, peut-être intentionnel. C’est le dixième départ de feu qu’on a (…) depuis deux mois dans le même secteur", observe Samuel Moli, maire de Saint-André (Pyrénées-Orientales).
Les sinistrés essaient de tourner la page
Les vacanciers ont été relogés dans des campings voisins, comme une famille originaire de Châteauroux. "On a été accueillis dans un mobile-home pour six personnes par un monsieur qui nous le prête. Quand je suis arrivée, j’ai pleuré. C’est une grosse solidarité. On n’est pas seuls, on va essayer de tourner la page", confie Isabelle Dupuy, une sinistrée. Sur 2 000 personnes évacuées, la majorité a trouvé une solution d’hébergement ou a pu regagner son logement.
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