Incendies : "L'équivalent de la surface brûlée l'été dernier" en France est déjà atteint, explique porte-parole de la Sécurité civile

"L'équivalent de la surface brûlée l'été dernier" en France est déjà atteint au 15 juillet, pointe vendredi sur franceinfo le commandant Alexandre Jouassard, porte-parole de la Sécurité civile, alors que plusieurs feux de forêts mobilisent les acteurs de la lutte contre les incendies dans un climat de canicule, notamment en Gironde.

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Selon la Base de données sur les incendies de forêts en France (BDIFF), ce sont en tout 9 626,40 hectares qui sont partis en fumée du 21 juin au 21 septembre 2021."C'est inquiétant mais nous travaillons pour préparer la suite de l'été", indique Alexandre Jouassard. 

"Des conditions compliquées dans les 48 heures"

"On a des nouvelles données assez mitigées" de la lutte contre les incendies en Gironde. "On a une progression claire sur le sinistre", rapporte le porte-parole de la Sécurité civile. Les "températures annoncées et le vent sur zone" vont produire "des conditions particulièrement compliquées dans les 48 prochaines heures", prévient le commandant

Malgré la multiplication des feux de forêts en France, les "limites capacitaires" de la Sécurité civile, dont la flotte d'avions intervient en support des pompiers, ne sont pas atteintes, assure Alexandre Jouassard : "Les avions, c'est comme les moyens terrestres. À un moment donné, si on a une multitude de feux, vous allez arriver en rupture de la limite capacitaire. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas".

"On appréhende évidemment la suite de l'été"

La Sécurité civile dispose en plus des Canadair de sept Dash, un avion bombardier d'eau. "Il y a une vraie réflexion de la direction générale de la Sécurité civile sur l'acquisition de nouveaux matériels. Dans les prochaines années, il y aura encore un renouvellement de la flotte et l'ajout de matériel", se projette Alexandre Jouassard.

"On appréhende évidemment la suite de l'été", reconnaît le porte-parole de la Sécurité civile. "Mais on ne subit pas", assure Alexandre Jouassard. "On ne subit jamais à la Sécurité civile, donc on anticipe les moyens, la coordination. Chaque zone nous fait remonter ses problématiques, ses besoins opérationnels et on coordonne au mieux les moyens."