: Vidéo Incendies : le travail périlleux des pilotes du feu
Ce sont les pompiers du ciel. Les pilotes de bombardiers à eau mènent au quotidien un travail délicat, souvent dangereux pour lutter contre les incendies.
Ils travaillent d'arrache-pied pour éteindre les flammes. Depuis le début d'une série d'incendies, lundi 24 juillet dans le Sud-Est et en Corse, les pilotes de bombardiers d'eau luttent sans relâche contre les feux. On les surnomme "les pompiers du ciel" pour l'aide précieuse qu'ils apportent aux soldats du feu depuis les airs.
Leur travail est particulièrement délicat, surtout face à la vague d'incendies actuelle. Il y a le risque, lors de la récupération de l'eau, de subir un choc près du sol. Il faut aller vite. Les Canadair peuvent récupérer 6 000 litres en seulement 12 secondes.
Depuis 1963, 31 pilotes sont morts
L'arrivée sur les lieux des feux peut, elle aussi, s'avérer dangereuse. Les pilotes des bombardiers d'eau doivent faire attention au vent, à la fumée, mais aussi au relief des lieux qu'ils survolent. Ils doivent aussi veiller à leurs collègues au sol et s'assurer qu'ils larguent l'eau à 30 mètres d'altitude. Pas plus haut, pas plus bas pour une efficacité maximale.
La France compte au total 23 bombardiers d'eau, dont 12 Canadair. Mais cinq d'entre eux sont actuellement en maintenance. Le Syndicat national du personnel naviguant de l'aéronautique civile (SNPNAC) a alerté, mercredi 26 juillet, sur le manque d'appareils. Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a annoncé la commande de six nouveaux avions en renfort.
Depuis la création de la base d'avions de la sécurité civile, en 1963, 31 pilotes de bombardiers d'eau sont morts en opération.
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