Cet article date de plus de deux ans.

Incidents au Stade de France : une seconde enquête ouverte, pour "vols" et "violences aggravées"

L'enquête doit permettre de regrouper les éventuelles plaintes déposées en France ou à l'étranger.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Des supporters de Liverpool à l'extérieur du Stade de France, à Saint-Denis, lors de la finale de la Ligue des champions face au Real Madrid, le 28 mai 2022. (THOMAS COEX / AFP)

Après les incidents survenus le 28 mai dernier aux abords du Stade de France, le parquet de Bobigny a ouvert une enquête pour "vols", "vols aggravés" et "violences aggravées", vendredi 10 juin, a appris franceinfo auprès du parquet. C'est la seconde enquête ouverte après celle pour "escroquerie en bande organisée".

Selon nos informations, cette enquête a été confiée au commissariat de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Elle doit permettre de regrouper les éventuelles plaintes déposées en France ou à l'étranger, alors que des policiers français ont été envoyés à Madrid et Liverpool pour recueillir les plaintes des supporters espagnols et britanniques et que le club anglais a de son côté collecté des milliers de témoignages.

Une première enquête pour "escroquerie en bande organisée"

Le 30 mai dernier, deux jours après la finale de la Ligue des champions, le parquet de Bobigny avait ouvert une première enquête pour "escroquerie en bande organisée". La justice avait été saisie après le signalement du préfet de police de Paris pour une "fraude massive" aux faux billets provoquant selon lui l'afflux de 30 à 40 000 supporters supplémentaires aux abords du stade.

Dans ce cadre, la Brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA) chargée de l'enquête a adressé des réquisitions judiciaires aux différents opérateurs disposant d'un système de vidéosurveillance aux abords du stade. Les images du Stade de France ont elles été "automatiquement détruites", affirmait jeudi la FFF en audition au Sénat.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.