1er-Mai : Le rétropédalage de Christophe Castaner
Après les incidents survenus aux abords de l'hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris mercredi 1er mai, Christophe Castaner avait évoqué une"attaque". Le ministre de l'Intérieur est revenu sur ses propos vendredi 3 mai parlant d'une "intrusion violente".
Un rétropédalage assumé. En visite à Toulon (Var) vendredi 3 mai, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner est revenu sur les mots qu'il a employés après les incidents survenus à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris en marge du 1er-Mai. Il avait dans un premier temps évoqué une "attaque". Un terme qui a vite contrasté avec les témoignages du personnel hospitalier, qui ont évoqué "une scène très courte et non violente". "Intrusion violente, terme utilisé par la directrice est en effet mieux adapté", concède ainsi le locataire de la place Beauvau.
Certains opposants politiques réclament sa démission
"Monsieur Castaner ne sert à rien, il est incompétent. Il doit s'en aller et le plus vite sera le mieux", assène Ugo Bernalicis, député La France insoumise du Nord. Même son de cloche du côté de l'extrême droite : "on a plus un ministre de l'Intérieur mais un menteur de l'Intérieur et c'est très grave. Dans n'importe quelle démocratie, il aurait déjà démissionné", ajoute Florian Philippot, président du parti Les Patriotes.
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