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Jacques Rançon passe aux aveux à Perpignan

Déjà mis en examen en octobre dernier pour l'assassinat d'une étudiante en 1997 à Perpignan, Jacques Rançon est passé aux aveux ce jeudi concernant une autre agression commise en 1998 sur une étudiante qui avait survécu.
Article rédigé par Maxime Bacquié
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Jacques Rançon avait déjà été mis en examen en octobre 2014 concernant l'assassinat d'une étudiante à Perpignan en 1997 © MaxPPP)

C'est peut-être une nouvelle avancée dans l'affaire des disparues de Perpignan. Jacques Rançon a été extrait mercredi de sa prison à Béziers pour être interrogé sur l'agression d'une étudiante à Perpignan en 1998. On apprend ce jeudi qu'il est "passé totalement aux aveux " selon Me Xavier Capelet, son avocat.

A l'époque, la jeune femme avait reçu plusieurs coups de couteau au pied de l'immeuble de sa mère. Elle avait survécu à son agression. Une information judiciaire avait été ouverte en 1998 mais elle n'avait pas abouti. Jacques Rançon a d'abord nié mercredi être l'auteur de cette agression mais il est finalement passé aux aveux après la prolongation de sa garde à vue.

Deux cas restent non résolus

Au mois d'octobre 2014, Jacques Rançon a déjà avoué le viol et le meurtre d'une autre jeune fille à Perpignan, Mokhtaria Chaïb, retrouvée atrocement mutilée en 1997. Dans le même quartier de la gare de Perpignan, Tatiana Andujar s'est volatilisé en 1995 à l'âge de 17 ans et en 1998, un autre corps était retrouvé mutilé dans la même zone, celui de Marie-Hélène Gonzalès, 22 ans. Ces deux derniers cas n'ont jamais été élucidés.

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