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Jean Sarkozy en correctionnelle, pour un accident de scooter

Le fils du président de la République est accusé d'avoir pris la fuite, après un accident qu'il aurait eu avec un automobiliste... Toute la question étant de savoir si l'accident a bien eu lieu. Le jugement devrait être mis en délibéré.
Article rédigé par franceinfo
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C'est un procès un peu particulier qui se tient aujourd'hui, devant le tribunal correctionnel de Paris : celui de Jean Sarkozy, fils de son père, pour un banal accident de la circulation. Il comparaît pour délit de fuite, défaut de maîtrise de son véhicule, non-respect des distances de sécurité et dégradation légère d'un bien appartenant à autrui. Le principal intéressé a toujours nié l'accident lui-même...

14 octobre 2005, place de la Concorde, à Paris. Selon l'automobiliste qui a porté plainte, un accrochage se produit avec un scooter. Jean Sarkozy aurait percuté l'arrière de la voiture - et ne se serait pas arrêté pour si peu.
_ Le propriétaire de la voiture dit avoir relevé le numéro de plaque du deux-roues ; mais que son assureur, lui, n'a jamais réussi à obtenir remboursement des réparations. Ce n'est qu'en février 2006 que l'automobiliste finit par porter plainte.

Aujourd'hui, il réclame 260 euros de frais de réparation, et 4.000 euros de dommages et intérêts.

Une première expertise, réalisée à la demande de l'avocat de Jean Sarkozy, avait établi que le scooter n'avait pas pu abîmer le pare-choc de la voiture. Grotesque, avait répliqué la partie adverse.
_ Le tribunal a alors mandaté un expert indépendant. Celui-ci est formel : “La reconstitution que nous avons effectuée ne permet pas d'affirmer qu'il y a eu choc entre les deux véhicules en cause, car nous n'avons pas constaté sur le scooter une quelconque trace ou déformation pouvant être imputable au choc prétendu.”

Reste à convaincre le tribunal... Celui-ci devrait, quoi qu'il en soit, mettre son jugement en délibéré.

Guillaume Gaven avec agences

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