Jeune homme poignardé à Rennes : un second suspect a été mis en examen pour assassinat et écroué

Un premier homme s'était présenté au commissariat de Rennes peu après les faits. Il a reconnu être l'auteur des coups de couteau.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des forces de l'ordre déployées dans le quartier de Maurepas, à Rennes, le 1er novembre 2024. (MATHIEU PATTIER / MAXPPP)

Un second suspect dans l'enquête sur le meurtre à coups de couteau d'un jeune de 19 ans à Rennes le 2 novembre a été mis en examen pour assassinat et écroué, a annoncé jeudi 7 novembre le parquet. Il s'agit d'un homme de 22 ans déjà condamné pour des faits de violences, enlèvement et séquestration et détention de stupéfiants, précise dans un communiqué le procureur de la République Frédéric Teillet.

A l'issue de sa garde à vue, il a été "présenté au magistrat instructeur qui l'a mis en examen" et il a été placé en détention provisoire, "comme le demandait le parquet de Rennes", a ajouté le magistrat.

Le lien avec le trafic de stupéfiants n'est pas établi

La victime a été frappée par deux personnes alors qu'elle se trouvait sur une passerelle surplombant la voie ferrée proche du CHU. L'un des agresseurs lui a porté plusieurs coups de couteau, le second l'a ensuite fait chuter au sol et lui a porté des coups de poing au niveau du visage, a déclaré le procureur en début de semaine. Deux témoins étaient immédiatement intervenus pour porter assistance à la victime et la conduire aux urgences, où elle est décédée.

Dans la soirée, un jeune de 18 ans s'était présenté au commissariat de Rennes, reconnaissant être l'auteur des coups de couteau. Il a expliqué en garde à vue "avoir voulu régler un différend avec la victime, sans préciser de quelle nature, et que pour ce faire, il avait acheté un couteau peu de temps avant les faits", selon Frédéric Teillet.

Ce jeune a lui aussi été mis en examen et écroué, lundi, à l'issue de sa garde à vue. Si les deux suspects ainsi que la victime sont connus de la justice pour des infractions liées au trafic de stupéfiants, le lien avec le meurtre n'a pas été formellement établi à ce stade de la procédure.

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