Justice : Jacqueline Sauvage reste en prison

Jacqueline Sauvage y croyait, mais sa première demande de libération conditionnelle vient d'être rejetée. Ses avocates ne cachent pas leur incompréhension. "Quelle est la dangerosité d'une grand-mère ?", lance Maître Nathalie Tomasini. La défense de Jacqueline Sauvage y voit aussi une décision plus politique. "C'est l'intérêt des magistrats pour régleur leurs comptes, car la grâce présidentielle a été mal perçue", pointe Maître Janine Bonaggiunta.

Une libération prématurée ?

Les faits remontent au 10 septembre 2012. Au domicile familial, Jacqueline Sauvage, battue depuis des années, tue son mari de trois coups de fusil dans le dos. Elle est condamnée en 2015 à 10 ans de prison. Sa condamnation provoque une vague de mobilisation. Le 29 janvier 2016, ses filles et ses avocates sont reçues à l'Élysée. 48h plus tard, François Hollande accorde une grâce présidentielle partielle. Mais les juges ont considéré cette libération prématurée.