Contraception : les implants contraceptifs en question
Le journal Le Parisien révèle que 120 000 femmes équipées d'implants contraceptifs fabriqués par le laboratoire Bayer sont actuellement placées sous surveillance, car 646 d'entre elles se sont signalées à l'ANSM pour des symptômes depuis 2012.
Deux premières assignations en référé ont été déposées ce vendredi 9 décembre contre les implants contraceptifs définitifs. "Je ne parlerais pas scandale sanitaire. C'est un dispositif qui permet aux femmes d'avoir une contraception définitive et certaines femmes l'utilisent depuis des années. Il se trouve que la balance bénéfices-risques, c'est-à-dire les avantages par rapport aux inconvénients, est en train d'être rééquilibrée", explique le professeur Israël Nisand, gynécologue obstétricien, en direct de Montpellier (Hérault).
"1 à 1,5% des femmes peuvent éprouver des symptômes"
120 000 femmes ont aujourd'hui recours à cette contraception en France.
Le professeur ajoute que "des complications que nous n'imaginions pas sont en train d'apparaître et nous sommes donc en dialogue avec les femmes, car le but, c'est la santé des femmes. Si cette méthode s'avère moins bonne qu'elle n'a pu apparaître au départ, et bien on arrêtera de l'utiliser." Les femmes qui ont recours à cette contraception ne doivent pas s'inquiéter pour le moment selon lui. "1 à 1,5% des femmes peuvent éprouver des symptômes et donc ça veut dire que 99% des femmes n'ont pas de symptômes."
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