Il menaçait de faire exploser des bombes sur les voies ferrées : le "groupe AZF" au tribunal
Le mystère AZF prend fin. Derrière ces initiales, le nom d'un groupe qui menaçait de faire exploser des bombes sur les voies ferrées si l'État ne leur versait pas une rançon de quatre à huit millions d'euros. À sa tête, Michel D., 76 ans, chef d'entreprise à la retraite, et Perrine R., 61 ans, une de ses anciennes employées. Ils comparaissent au tribunal judiciaire, mardi 13 février. À l'époque, ces escrocs avaient réussi à semer la panique. Entre 2003 et 2004, les membres du groupe AZF avaient envoyé plusieurs lettres de chantage, dans lesquelles ils affirmaient avoir disposé des bombes sur les voies de chemin de fer.
Le groupe avait suspendu son action
L'État avait retrouvé une première bombe, non connectée, le 21 février 2004, sur la ligne Paris-Toulouse (Haute-Garonne). Près d'un mois plus tard, une seconde bombe était découverte dans l'Aube. Un échange avait débuté entre la police et le groupe AZF via la rubrique messages personnels du journal Libération afin d'organiser le largage de la rançon par hélicoptère. Après deux échecs de versement, le groupe avait annoncé la suspension de son action. Ils ont été interpellés en 2018, après avoir été dénoncés par un de leurs proches.
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