Lyon : quatre mineures en garde à vue après la diffusion d'une vidéo montrant l'agression d'une adolescente

La victime a été agressée après avoir dénoncé des faits d'agression sexuelle qui auraient été commis par le frère de l'une des adolescentes mises en cause dans cette affaire.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Une voiture de la Police nationale. Photo d'illustration. (JEAN-MARC LOOS / MAXPPP)

Quatre adolescentes, âgées de 13 et 14 ans, ont été placées en garde à vue vendredi 15 décembre, à Lyon (Rhône), a appris franceinfo de source proche du dossier. Ces gardes à vue interviennent après la diffusion d'une vidéo montrant une adolescente se faire agresser en octobre dernier.

La vidéo de cette agression a été postée sur les réseaux sociaux jeudi, comme le confirme la police nationale dans un message sur X : "Vous êtes nombreux à nous signaler une vidéo dans laquelle des violences à l'encontre d'une adolescente sont commises", peut-on lire. La police ajoute que les "enquêteurs Pharos ont été saisis" et demande de "ne pas partager la vidéo ni de faire circuler des informations", par "respect pour la victime". Dans cette vidéo, on voit l'adolescente frappée au visage, tirée au sol par les cheveux, insultée et menacée.

Selon les informations de franceinfo, les suspectes avaient été identifiées et devaient être entendues prochainement. L'enquête suivait donc son cours, mais la diffusion des images sur les réseaux jeudi a accéléré les choses. Toujours selon les informations de franceinfo, une des suspectes s'est rendue jeudi au commissariat avec sa mère, assurant être elle-même victime de menaces. Vendredi matin, les policiers sont allés interpeller les trois autres jeunes filles.

Toujours de source proche du dossier, la victime a reçu des coups après avoir dénoncé des faits d'agression sexuelle qui auraient été commis par le frère de l'une des adolescentes mises en cause dans cette affaire. Une enquête pour violences aggravées et menaces de mort réitérées a été ouverte, affirme le parquet de Lyon à franceinfo. Selon cette même source, l'adolescente victime a déposé plainte pour "ces faits qui ont entraîné une incapacité totale de travail fixée à un jour".

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