Viols de Mazan : le procès de l’horreur s’est ouvert ce 2 septembre

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Le procès de l’horreur s’est ouvert ce lundi 2 septembre au tribunal d’Avignon (Vaucluse), celui d’un père de famille qui a drogué sa femme pendant près de dix ans pour la livrer à des dizaines d’hommes.
Viols de Marzan : le procès de l’horreur s’est ouvert ce 2 septembre Le procès de l’horreur s’est ouvert ce lundi 2 septembre au tribunal d’Avignon (Vaucluse), celui d’un père de famille qui a drogué sa femme pendant près de dix ans pour la livrer à des dizaines d’hommes. (France 2)
Article rédigé par France 2 - N.Dahan, F.Foret, E.Pépin, X.Schuffenecker, E.Pirosa/AFP
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Le procès de l’horreur s’est ouvert ce lundi 2 septembre au tribunal d’Avignon (Vaucluse), celui d’un père de famille qui a drogué sa femme pendant près de dix ans pour la livrer à des dizaines d’hommes.

C’est une femme anéantie, accompagnée par sa fille et le reste de sa famille : tous se présentent sans dire un mot ce lundi 2 septembre au matin devant la cour criminelle du Vaucluse. Un procès hors normes, où 51 hommes sont accusés de viols aggravés sur une mère de famille, assommée de médicaments par son mari. Pendant 10 ans, dans leur domicile de Mazan dans le Vaucluse, Dominique Pélicot, 71 ans aujourd’hui, a drogué sa femme à l’aide d’anxiolytiques pour la soumettre sexuellement à d’autres hommes, recrutés sur un site internet aujourd’hui fermé. Lui filmait les ébats. Près de 70 personnes y ont participé, mais 50 seront jugés en plus du principal accusé.

Au moins 92 viols commis

92 viols auraient été commis sur Gisèle Pélicot par des hommes âgés de 22 à 70 ans. Ils risquent jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle. La victime ne s’est jamais doutée de rien. Ce procès est aussi celui de la soumission chimique. La victime, aujourd’hui âgée de 72 ans, souhaite qu’il soit public pour que ces violences sexuelles soient dénoncées.

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