La maire d'Échirolles en "appelle aux responsabilités de l'État" pour mettre fin aux violences et au trafic de stupéfiants dans l'agglomération grenobloise

La question de la sécurité dans l'agglomération grenobloise resurgit après qu'un agent municipal a été tué par balle, dimanche.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La maire d'Echirolles (Isère), Amandine Demore, s'adresse à la presse le 21 août 2024. (MAXIME GRUSS / AFP)

La maire d'Échirolles, Amandine Demore, en "appelle aux responsabilités de l'État" pour lutter contre le trafic de stupéfiants et les violences qui gangrènent l'agglomération grenobloise. L'élue communiste réagit mardi 10 septembre sur franceinfo après une série de fusillades.

Lundi, un jeune homme de 24 ans a été grièvement blessé à coups de couteau à Grenoble, au lendemain de la mort d'un agent municipal tué par balle. Dans cette affaire, le suspect recherché est connu de la justice, notamment pour "trafic de stupéfiants".

"Depuis quelques semaines, les faits de violence sur le territoire se sont multipliés", regrette Amandine Demore. L'élue compte "18 fusillades" cet été sur l'agglomération grenobloise où se joue "une guerre de territoires sur les points de deals" avec des armes "qui circulent de plus en plus".

La maire d'Échirolles exige des "moyens", et notamment le "retour d'une police de proximité" et "un commissariat de plein exercice" dans sa commune de près de 40 000 habitants. Amandine Demore indique avoir écrit au président de la République fin août pour en faire la demande.

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