Le petit Rifki retrouvé en Gironde, son ravisseur présumé interpellé

Le petit Rifki, 4 ans, enlevé samedi sur la place de la mairie à Rennes a été retrouvé "sain et sauf " dimanche en début d'après-midi à Libourne en Gironde et son ravisseur interpellé, a indiqué le procureur de la République de Rennes dimanche. "L'enfant  est en en bonne santé apparente, il va être examiné par des médecins. "

Arrêté à #Libourne, Ahmed, le ravisseur présumé de #Rifki, n'a opposé aucune résistance http://t.co/OuHdD4Ft5D pic.twitter.com/uMsI3gWm2J

— France Bleu Gironde (@Bleu_Gironde) August 16, 2015

"Le suspect, avec lequel l'enfant se trouvait, a été interpellé ", précise le procureur. Tous deux se trouvaient à bord d'un TGV en gare de Libourne. C'est une passagère qui a reconnu l'enfant et prévenu la police. Le ravisseur présumé est bien celui dont parlait l'alerte enlèvement : âgé de 25 ans, il s'appelle Ahmed, et partageait le même logement que la mère et l'oncle de l'enfant depuis quelques jours. Placé en garde à vue à Libourne, il doit être transféré à Bordeaux pour être entendu par les enquêteurs de la police judiciaire, avant d'être transféré à Rennes. 

Devant le commissariat de police de Rennes, une quinzaine de personnes de la communauté comorienne dont est originaire le petit garçon, ont manifesté leur joie après l'annonce du procureur. Parmi elles, Mansully et Farda, très soulagées : "On a prié, et Dieu a exaucé nos voeux. Ca nous apprend aussi à bien nous comporter quand on est avec nos enfants, à ne pas les confier à des gens qu'on ne connaît pas. " 

Soulagement d'avoir retrouvé sain et sauf le petit Rifki, félicitations aux gendarmes qui ont interpellé son ravisseur à Libourne

— Bernard Cazeneuve (@BCazeneuve) August 16, 2015

L'alerte enlèvement lancé sous l'autorité du procureur de la République ce dimanche matin, la 16ème depuis l'adoption de ce dispositif en France, est bien sûr levée. Ce plan, adopté en France en février 2006, doit être déclenché le plus tôt possible après un enlèvement car les enquêteurs ont constaté que les premières 24 heures sont  cruciales pour la survie de l'enfant. C'est un dispositif efficace jusqu'ici à 100%.

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