Menaces d'attentats dans les établissements scolaires : un mineur interpellé dans les Hauts-de-Seine et placé en garde à vue
RECTIFICATIF. Dans une précédente version de cet article, franceinfo annonçait qu'un jeune homme de 19 ans avait été interpellé dans le cadre de l'enquête sur les attaques sur les ENT reçues par de nombreux établissements scolaires, s'appuyant sur une source proche de l'enquête, qui précisait également que le suspect a reconnu les faits. Il s'agissait d'informations erronées. Nous présentons nos excuses à nos lecteurs pour cette erreur.
Le parquet de Paris confirme l'interpellation et le placement en garde à vue jeudi 28 mars d'un jeune mineur à Malakoff (Hauts-de-Seine) dans le cadre de l'enquête sur les attaques sur les Espaces numériques de travail (ENT) reçues par de nombreux établissements scolaires depuis la semaine dernière.
Il ne s'agit pas d'un jeune de 19 ans, comme rapporté initialement par une source proche de l'enquête, a tenu à rectifier le parquet, qui ajoute que le suspect n'a pas reconnu les faits car il n'a pas encore été auditionné, "si bien qu'aucune des déclarations qu'il aurait pu faire n'est confirmée". Ce mineur est soupçonné par les officiers de l'office anti-cybercriminalité d'être à l'origine de plusieurs messages de menaces d'attentats sur ces ENT, avec également l'envoi d'une vidéo de décapitation.
Trois enquêtes en cours
Trois enquêtes sont ouvertes par le parquet de Paris. La première concerne les messages diffusés via les ENT des lycées d'Île-de-France la nuit du 20 au 21 mars 2024. La deuxième concerne les messages diffusés via les ENT des collèges d'Île-de-France dans la nuit de mardi à mercredi. La troisième enquête concerne les messages diffusés sur tout le territoire français depuis la semaine dernière. "Elle a vocation à centraliser les enquêtes ouvertes des différents parquets concernant des messages diffusés via les ENT des autres ressorts régionaux", a précisé le parquet à franceinfo.
Les trois enquêtes ont été ouvertes pour "atteintes à un système de traitement automatisé de données mis en œuvre par l'Etat", "menaces de mort ou d'atteinte aux biens dangereuses pour les personnes à l'encontre d'un chargé de mission de service public", "apologie du terrorisme au moyen d'un service de communication au public en ligne", "provocation à acte de terrorisme", "usurpation d'identité" et "divulgation d'information fausse afin de faire croire à une destruction dangereuse". Quelque 130 établissements ont été visés sur tout le territoire.
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