Mort de Karine Esquivillon : les aveux du mari
Dans un fourgon mortuaire, le corps de Karine Esquivillon. Il a été retrouvé dans un bois, à même le sol, à 16 km du domicile. C’est son mari, Michel Pialle, qui a indiqué aux enquêteurs où se trouvait le corps de sa femme, après être passé aux aveux, en toute fin de garde à vue. Cet ancien tireur sportif prétend l’avoir tuée accidentellement par balles avec un fusil de chasse. Un coup de massue pour ses proches, pour la sœur de Karine Esquivillon. "Je suis effondrée, accablée, je pense tellement fort aux enfants. Qu’il les prive de leur maman, elle qui les aimait tant", déclare-t-elle.
Connu de la justice pour des faits d’escroquerie
Dès qu’elle a appris que sa sœur avait disparu, elle a eu des doutes sur Michel Pialle. Un homme qui selon elle, avait une volonté de tout contrôler. "Je me rappelle de mes premiers mots : qu’est-ce qu’il lui a fait ?" ajoute Adelaïde Esquivillon. Depuis la disparition de sa femme, le 27 mars dernier, ce brocanteur en ligne de 51 ans répétait au grès des interviews, qu’elle était partie d’elle-même. Mais les investigations des gendarmes s’étaient resserrées autour de lui, décrit comme un affabulateur, connu de la justice pour des faits d’escroquerie. Sous un drap à l’arrière d’une voiture, Michel Pialle prend la direction du palais de justice, en vue de sa mise en examen.
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