Mort d'un gendarme lors d'un refus d'obtempérer : un hommage national sera présidé par Gérald Darmanin lundi à Nice

Une minute de silence sera observée dans tous les commissariats de police, brigades de gendarmerie et préfectures de France.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La veuve du gendarme Eric Comyn lors d'un hommage rendu à son mari tué lors d'un refus d'obtempérer, à Mandelieu (Alpes-Maritimes), le 28 août 2024. (PATRICE LAPOIRIE / MAXPPP)

Un hommage national, présidé par le ministre de l'Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin, sera rendu lundi 2 septembre à Nice au gendarme Eric Comyn, mortellement blessé par un conducteur récidiviste dans les Alpes-Maritimes lors d'un contrôle routier, a appris franceinfo auprès du ministère de l'Intérieur. La cérémonie se tiendra à partir de 15h35 dans la caserne Ausseur, où se trouve le commandement du département.

Gérald Darmanin prononcera un discours et une minute de silence sera observée dans tous les commissariats de police, brigades de gendarmerie et préfectures de France, rapporte France Bleu Azur. La cérémonie ne sera pas ouverte au public, mais la gendarmerie prévoit un rassemblement à 2 kilomètres de la caserne, avenue Simone-Veil, devant laquelle le cortège funéraire passera entre 14h30 et 15h15.

L'épouse du gendarme accuse "la France" d'avoir "tué son mari"

Lors d'une cérémonie à Mandelieu-la-Napoule, où était basé le peloton motorisé auquel appartenait son époux, Harmonie Comyn avait accusé "la France" d'avoir "tué [son] mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance". Le drame s'est produit vers 20h40 lundi 26 août, quand une personne à bord d'une BMW noire a refusé un contrôle, selon la gendarmerie. Le véhicule a violemment percuté Eric Comyn alors qu'il procédait avec ses collègues à un banal contrôle routier à une bretelle de sortie de l'autoroute A8. Adjudant membre du peloton motorisé de gendarmerie, il était âgé de 54 ans et père de deux enfants.

Arrêté à Cannes dans la nuit, le suspect de 39 ans présentait un taux d'alcoolémie positif. Il a été présenté à un juge d'instruction, mis en examen, notamment pour "meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique", et placé en détention provisoire. Il a déjà 10 condamnations à son casier judiciaire et été interpellé deux fois pour conduite en état d'ivresse et/ou sous stupéfiants. Le mis en cause "affirme avoir percuté le gendarme involontairement et, pris de panique, avoir quitté les lieux", selon le parquet de Grasse.

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