En période de fortes chaleurs, les Français sont nombreux à se rafraîchir dans les points d’eau, et les noyades se multiplient. Mardi 9 août, dans l’étang de Berre, une fillette de cinq ans est décédée, emportée par le courant. Un été à haut risque ?
Piscine, plage ou lac : au moment de se baigner, la vigilance est plus que jamais à l'ordre du jour. "On les accompagne tout le temps, on est tout le temps sur le qui-vive", témoigne une maman, à Toulouse (Haute-Garonne). "Vigilance de tous les instants", note de son côté un père de famille. Mardi 9 août, deux fillettes ont été prises au piège, durant leur baignade dans les Bouches-du-Rhône, et l'une d'entre elle a succombé. En 2021, 1 480 noyades ont été recensées, dont 400 mortelles. En 2022, le bilan est déjà inquiétant, et les enfants sont souvent concernés.
Les enfants particulièrement vulnérables
"Très souvent, chez les petits enfants, la noyade va être assez silencieuse. L'enfant va pouvoir tomber dans l'eau, manquer d'oxygène, perdre connaissance, jusqu'à mettre de l'eau dans ses poumons", commente Michael Afanetti, réanimateur et chef de service à la Fondation Lenval. Pour éviter les drames, des stages d'aisance aquatique se multiplient, comme à Colomiers (Haute-Garonne). Ils permettent d'apprendre les premiers gestes, notamment "de passer de la position verticale à horizontale", précise Mohamed Boutahard, directeur adjoint de l’espace aquatique de Colomiers.
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