Sécheresse : le métier de puisatier refait surface
Le métier de puisatier est presque aussi rare que l’eau de pluie. En ces temps de sécheresse, le métier refait parler de lui. Les particuliers ayant des puits chez eux semblent de plus en plus intéressés pour les remettre en état.
En ces temps où l’eau manque, ils sont presque comme des chasseurs d’or. Benoit Jacquet-Blanc est puisatier à Échevronne (Côte-d'Or). Il n’en existe plus qu’une poignée en France. Bardé de cordes et de baudriers, il s’apprête à descendre à près de 7 m de profondeur afin de faire revivre un puits, oublié depuis des décennies. "On fait une inspection de l’ouvrage, être sûr qu’il n’y ait pas de pierres qui soient prêtes à tomber, un coup de détecteur de gaz pour savoir si la ventilation est nécessaire, et (…) on cure manuellement le fond du puits jusqu’à son niveau d’origine", explique le puisatier.
Les puits, des atouts économiques et écologiques
Avant cela, il faut vider à l’aide d’une pompe pour enlever tous les déchets et sédiments accumulés au fil du temps. Après un premier nettoyage, le puits se remplit à nouveau. De quoi ravir les propriétaires anglais.
Avec la sécheresse, les puits sont devenus une solution économique et écologique. Aussi, Benoit Jacquet-Blanc est très sollicité cet été. Il a également redonné vie à une cave historique de Beaune (Côte-d'Or). "J’ai quand même une clientèle de gens qui sont plutôt éco-responsables. Quand ils m’appellent, ils font déjà attention à leur consommation d’eau", explique-t-il.
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