Piétons fauchés à Nantes : décès d'une victime, enquête pour assassinat

Un homme de 25 ans, fauché lundi soir alors qu'il se trouvait sur le marché de Noël de Nantes, est décédé mardi. Il a succombé à un traumatisme crânien. Lundi soir, un homme au volant d'une voiture avait foncé dans un châlet, blessant dix personnes. Son décès a été annoncé mardi après-midi par la procureure de Nantes, après l'annonce de sa mort clinique par le chef de l'Etat.

La procureure a aussi annoncé l'ouverture d'une enquête pour assassinat. "Le parquet de Nantes a saisi conjointement l'antenne de police judiciaire de Nantes et la direction départementale de la sécurité publique de Loire-Atlantique de l'enquête, du chef d'assassinat et de tentative d'assassinat" , a expliqué la procureure Brigitte Lamy.

L'agresseur lui-même est toujours hospitalisé, et n'a donc pas pu être entendu, il s'est donné plusieurs coups de poignard au torax après la collision. "Ses jours ne sont pas en danger ", a indiqué la procureure. "Aucun propos à connotation religieuse n'a été prononcé par l'individu ", a-t-elle précisé.

"Un comportement révélant un certain déséquilibre "

La procureure est également revenue sur le profil du suspect. "L'auteur des faits, domicilié en Charente-Maritime, est âgé de 37 ans, il est sans emploi, il a été condamné en 2006 pour vol. Il n'est ni sous tutelle ni sous curatelle ", a-t-elle dit. Elle a évoqué "certains problèmes d'alcoolisme " concernant le suspect qui n'était semble-t-il pas "suivi sur le plan psychiatrique ".

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"Il s'est fait remarqué récemment pour un comportement révélant un certain déséquilibre, c'est ainsi qu'il a déposé plainte le 12 décembre dernier contre des membres de sa famille qu'il accuse par exemple de le dénigrer sur Internet ", a-t-elle dit. Elle a également précisé le contenu d'un écrit retrouvé lundi dans sa camionette :

"Les propos qui y sont tenus sont pour le moins décousus, il fait état de reproches précedemment faits à sa famille, de sa haine de la société, du risque d'être tué par les services secrets"

Mardi en fin de journée, cinq autres personnes étaient toujours hospitalisées, dont trois femmes. Elles sont dans un état grave, mais leurs jours ne sont pas en danger, a précisé la procureure.

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— FranceBleuLoireOcéan (@bleuloireocean) December 23, 2014