Attaque à la préfecture de police : le parquet antiterroriste saisi, le portable de l'assaillant analysé
Le parquet antiterroriste s'est finalement saisi de l'enquête vendredi 4 octobre, au lendemain de la mortelle attaque au couteau commise par un fonctionnaire au sein de la préfecture de police de Paris. Les explications du journaliste Dominique Verdeilhan, en duplex depuis le siège de la police judiciaire.
Quelles sont les zones d'ombre encore présentes dans l'affaire de la tuerie de la préfecture de police de Paris, survenue jeudi 3 octobre ? "Les enquêteurs vont devoir déterminer à quel moment l'homme s'est radicalisé. Faut-il parler d'une radicalisation rapide, récente, ou bien d'une radicalisation beaucoup plus ancienne, qui n'aurait pas été détectée par son entourage professionnel ?", s'interroge le journaliste Dominique Verdeilhan, en duplex depuis le siège de la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ).
Des contacts proches des milieux salafistes
"Faut-il parler d'un acte solitaire ou téléguidé ? Les enquêteurs sont en train d'analyser le portable de l'assaillant, où des contacts de personnes proches de salafistes ont été retrouvés. Vendredi soir, on entre dans une autre dimension, car s'il s'agit d'un acte terroriste avéré, celui-ci a été commis au sein des services de police", conclut-il.
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