Cet article date de plus de quatre ans.

Radicalisation dans l'administration : Hausse des signalements

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Radicalisation dans l'administration : Hausse des signalements
Radicalisation dans l'administration : Hausse des signalements Radicalisation dans l'administration : Hausse des signalements (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

Huit jours après l'attaque terroriste survenue, jeudi 3 octobre, à la préfecture de police de Paris et qui a fait 4 victimes, les signalements se multiplient sur d'éventuelles radicalisations dans des administrations. 2 policiers ont d'ailleurs été désarmés en Ile-de-France.

Des signalements qui se multiplient pour des soupçons de radicalisations et déjà 2 policiers priés de rendre leur arme de service. 8 jours après l'attaque de la préfecture à Paris, la police traque les profils radicalisés. Notamment depuis une note du préfet envoyée, lundi 7 octobre, à tous les directeurs de service.

"Il y a eu un certain laxisme"

Fallait-il désarmer ces agents ? Dans les rangs des policiers, la question divise. "Il y a des signalements qui ont été faits depuis des années, ils n'ont pas forcément été bien suivi par l'administration. Il y a eu un certain laxisme de la part de la haute administration sur ce sujet-là", explique Benjamin Iseli, secrétaire national du syndicat de Police Synegie-Officiers. Les outils dont disposent les policiers sont-ils suffisants pour écarter les profils à risque ? Depuis 2015, une vingtaine de policiers ont été définitivement ecartés pour leur appartenance à l'islam radical.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.