Radicalisation dans l'administration : Hausse des signalements
Huit jours après l'attaque terroriste survenue, jeudi 3 octobre, à la préfecture de police de Paris et qui a fait 4 victimes, les signalements se multiplient sur d'éventuelles radicalisations dans des administrations. 2 policiers ont d'ailleurs été désarmés en Ile-de-France.
Des signalements qui se multiplient pour des soupçons de radicalisations et déjà 2 policiers priés de rendre leur arme de service. 8 jours après l'attaque de la préfecture à Paris, la police traque les profils radicalisés. Notamment depuis une note du préfet envoyée, lundi 7 octobre, à tous les directeurs de service.
"Il y a eu un certain laxisme"
Fallait-il désarmer ces agents ? Dans les rangs des policiers, la question divise. "Il y a des signalements qui ont été faits depuis des années, ils n'ont pas forcément été bien suivi par l'administration. Il y a eu un certain laxisme de la part de la haute administration sur ce sujet-là", explique Benjamin Iseli, secrétaire national du syndicat de Police Synegie-Officiers. Les outils dont disposent les policiers sont-ils suffisants pour écarter les profils à risque ? Depuis 2015, une vingtaine de policiers ont été définitivement ecartés pour leur appartenance à l'islam radical.
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