Exaspérés, les policiers s'en prennent à leur patron
Après les Champs-Elysées à Paris, les policiers ont effectué de nouveaux rassemblements à Évry dans la nuit de mardi à mercredi. Un mouvement de gronde dénoncé par le patron de la police nationale qui a ensuite appelé à l'apaisement.
Devant la préfecture d'Évry (Essonne) cette nuit, le directeur de la police nationale hué, insulté, assiégé et pris à partie par les fonctionnaires en colère. Un des policiers se jette même sous les roues de la voiture de son patron avant d'être évacué de force. Quand le véhicule de Jean-Marc Falcone parvient à se frayer un chemin, certains n'hésitent pas à le poursuivre dans la rue. C'est le dernier épisode en date du ras-le-bol des policiers après l’agression à Viry-Châtillon.
Excédés par l'enquête de l'IGPN
Un peu plus tôt mardi, ils étaient environ 400 policiers rassemblés devant le commissariat d'Évry. À l'intérieur, le directeur de la police nationale reçoit les chefs de brigade de l'Essonne. Il est venu appeler à l'apaisement après la manifestation lundi soir sur les Champs-Elysées à Paris. Mais dehors, les forces de l'ordre sont scandalisées par le risque de sanctions après l'ouverture d'une enquête de la police des polices (IGPN). Une grogne qui s'étend à Nice, Toulouse ou Marseille, où une centaine de fonctionnaires a manifesté aussi hier soir.
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