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Ras-le-bol des policiers : Bernard Cazeneuve lance des concertations dans les départements

Le ministre de l'Intérieur s'est exprimé, mercredi, après avoir reçu les syndicats policiers au lendemain de deux jours de manifestations d'agents.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve le 19 octobre 2016 à Paris. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Une réponse au ras-le-bol des policiers. Des concertations seront lancées, lundi 24 octobre, dans les départements à ce sujet, a annoncé, mercredi, le ministre de l'Intérieur. Bernard Cazeneuve s'est exprimé après avoir reçu les syndicats policiers, au lendemain de deux jours de manifestations d'agents.

La colère des policiers intervient à la suite d'une attaque au cocktail Molotov d'un véhicule de police à Viry-Châtillon (Essonne) le 8 octobre, lors de laquelle un adjoint de sécurité de 28 ans a été très grièvement brûlé.

Les conclusions de ces concertations remises en décembre

"J'ai demandé à tous les préfets, en lien avec les directeurs départementaux de la sécurité publique, de mener dans chaque département une concertation approfondie avec les personnels de la police nationale et leurs représentants syndicaux. (...) Cette concertation débutera dès lundi", a déclaré le ministre.

Les conclusions seront remises "en décembre pour mise en œuvre immédiate dès 2017". Un plan "de sécurité publique" sera lancé en novembre et "complété des résultats de la concertation".

A quoi servira cette concertation ? Selon le ministre, elle "permettra d'écouter les personnels et d'engager avec eux un dialogue riche sur les sujets suivants : la dotation de la sécurité publique en nouveaux matériels dès 2017" dans la continuité d'un plan déjà engagé, ou "les tâches indues parfois confiées aux policiers" que Bernard Cazeneuve souhaite "passer en revue".

Les policiers incarnent "une certaine idée de la France"

Le ministre a aussi défendu les efforts du gouvernement, rappelant une "hausse de 15% des crédits" du ministère pour 2017. "Les policiers sont compris et soutenus, non seulement par leur hiérarchie, par le gouvernement, mais aussi par tous les Français". Ils incarnent "une certaine idée de la France", a-t-il insisté.

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