Radars embarqués : une privatisation des contrÎles dÚs janvier
Une nouvelle donne pour les radars embarqués. Ce ne sont plus les gendarmes qui effectueront les contrÎles. Ils seront donc sous-traités à des sociétés privées.
Au volant des voitures radars, jusqu'Ă prĂ©sent des gendarmes ou policiers en uniformes. En janvier, cela va dĂ©sormais changer. La conduite de ces vĂ©hicules sera confiĂ©e Ă des entreprises privĂ©es. Les conducteurs sont partagĂ©s. "Je ne suis pas d'accord, c'est l'Ătat qui doit s'occuper de ça", explique un automobiliste. "Si les contrĂŽles sont vraiment rĂšglementĂ©s d'accord", juge un autre.
Un nombre de flashs qui devrait augmenter
Objectif du gouvernement : rĂ©affecter les forces de l'ordre Ă d'autres missions, car ces vĂ©hicules transmettent automatiquement les excĂšs de vitesse. "La fonction des policiers et des gendarmes dans la voiture, actuellement elle est trĂšs rĂ©duite. Nous devons mieux utiliser leurs compĂ©tences", prĂ©cise Emmanuel Barbe, DĂ©lĂ©guĂ© interministĂ©riel Ă la sĂ©curitĂ© routiĂšre. Autre intĂ©rĂȘt : optimiser l'usage de ces radars mobiles. Ce sont 319 vĂ©hicules aujourd'hui, qui ne fonctionnent en moyenne qu'1h13 par jour. Avec des entreprises privĂ©es, le nombre de flashs devrait donc grimper, ce que dĂ©plorent les associations d'automobilistes, mais pas les dĂ©fenseurs de la sĂ©curitĂ© routiĂšre. Le gouvernement assure que les sociĂ©tĂ©s privĂ©es ne seront pas rĂ©munĂ©rĂ©es au nombre d'excĂšs de vitesse constatĂ©s. Â
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