Cet article date de plus de trois ans.

Réforme de la police : Emmanuel Macron annonce la tenue d'un "Beauvau de la sécurité" à partir de janvier

Cette consultation réunira représentants des forces de l'ordre, élus et citoyens. "J'y interviendrai personnellement", promet le chef de l'Etat.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Emmanuel Macron à l'hôpital Necker, à Paris, le 4 décembre 2020. (THOMAS SAMSON / AFP)

Alors que les révélations au sujet de violences policières se multiplient, Emmanuel Macron a décidé la tenue, à partir de janvier, d'un "Beauvau de la sécurité" sur une réforme de la police, du nom de la place où est situé le ministère de l'Intérieur, indique le chef de l'Etat dans un courrier consulté mardi 8 décembre par l'AFP. Objectif : "améliorer les conditions d'exercice" des forces de l'ordre et "consolider" les liens avec les Français.

>> Les violences policières en France sont-elles plus fréquentes ou sont-elles devenues plus visibles ?

Cette consultation réunira représentants des forces de l'ordre, élus et citoyens. "J'y interviendrai personnellement", ajoute le chef de l'Etat dans cette lettre qui répond au secrétaire général du syndicat Unité SGP-FO Yves Lefebvre, qui lui avait écrit pour lui faire part de la "colère" qu'ont suscité chez les policiers ses propos reconnaissant des contrôles au faciès

Formation, effectif, filmer les policiers en intervention...

Le rendez-vous devra s'appuyer sur les sept chantiers de réforme qu'a présentés le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin fin novembre, poursuit le chef de l'Etat : formation, encadrement, moyens, captation vidéo des interventions, inspection, effectifs et lien entre police et population, dont la lutte contre les discriminations et le rapport aux médias.

"Il y a urgence à agir", insiste le chef de l'Etat qui précise avoir demandé à Gérald Darmanin de "recevoir dès que possible" les syndicats de policiers pour peaufiner les propositions. "La France tient par ses policiers et ses gendarmes", "nous leur devons soutien et protection. J'y veillerai", conclut-il.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.