Seine-Saint-Denis : trois policiers comparaissent pour violences volontaires
Trois policiers comparaissent pour violences volontaires ce lundi matin. En 2009, ils avaient effectué une opération au flash-ball à Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Parmi les personnes blessées, un homme avait perdu son œil droit.
Un imposant service d'ordre était présent ce lundi 21 novembre au matin au tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Trois policiers sont à la barre pour violences volontaires. Une des victimes est venue avec un comité de soutiens, tous présents pour dénoncer les violences policières et soutenir les personnes blessées par des flash-balls.
23 personnes ont perdu un oeil à cause d'un flash-ball
Dans la soirée du 8 juillet 2009, des policiers interviennent dans ce quartier de Montreuil (Seine-Saint-Denis), pour dégager des manifestants qui empêchent l'évacuation d'un squat. Les policiers font usage de leur flash-ball à six reprises, blessant six manifestants. Parmi eux, Joachim, 34 ans et militant d'extrême gauche. Il est touché en plein visage et perd l'usage d'un oeil. Les policiers ont toujours affirmé que les tirs étaient justifiés. Au-delà des responsabilités des trois policiers dans ce procès, une question sera soulevée : celle de l'utilisation du flash-ball au sein de la police. En 20 ans, 42 personnes ont été grièvement blessées et 23 d'entre elles ont perdu l'usage d'un œil.
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